L’amélioration – Chapitre 2

L'amélioration - Club Culture BDSM

L’amélioration par Empire

Chapitre 2 //

C’est un message sur ton téléphone qui donne le signale.

« Nous sommes prêt, le système fonctionne parfaitement. »

Depuis plusieurs mois déjà je suis le témoin muet d’un vaste projet qui semble te prendre beaucoup de temps. Plusieurs fois tu as quitté la maison pour te rendre à la clinique, y passant parfois 2 ou 3 jours.

A ton retour, c’était parfois de grands sourires, parfois une mine soucieuse. Et lorsque j’osais une question, ta réponse était toujours la même, seul le ton passait d’enthousiaste à préoccupé mais volontaire :

« Ça avance mon chat »

Devant si peu de détail, je me contentais de sourire en effleurant distraitement le cadran au-dessus de ma queue. Ma confiance en toi n’a pas de limite et c’est avec un extraordinaire bonheur que je vis chaque jour le fruit de ton imagination.

« Il sont prêt mon chat, viens devant moi mon chéri »

Alors que je me pose, nu, à tes pieds, tu prends la télécommande de mon compteur et d’une seule pression, il s’éteint.

« Pourquoi ? » C’est presque une crainte qui s’exprime par le ton de ma voie.

« J’ai fait quelque chose de mal ? »

Depuis de longs mois, tu jouais avec délice dans des zones d’excitations entre 15 et 30 jours assorti de moments de port d’une cage de chasteté ou de libération avec des envolés à 60 ou 90 à chacun de nos ébats enflammés et brûlants.

Nous avons constaté à ce régime que ma queue avait prit du volume, qu’elle était plus dure, plus dessinée lorsque tu avais envie de t’en servir.

Interrompre brutalement ce cicle me déstabilise.

« Mais non mon soumoureux ! bien sûr que non tu n’as rien fait de mal. C’est tout le contraire même ! 

C’est parce que tu as parfaitement vécu la première modification qu’à été la pose de ce compteur et que cela n’a apporté qu’encore plus de plaisir dans nos vies que je vais te proposer de passer à une nouvelle étape.

Mais c’est une étape bien plus importante que la première. Alors je veux que tu sois totalement en possession de tous tes moyens pour l’accepter ou non.

Donc, pour les deux mois qui viennent : Plus de compteur, plus de cage , plus aucune frustration d’aucune sorte : Je veux absolument que tu jouisses autant que tu le voudra.

Je te demande même expressément de venir devant moi te masturber et d’éjaculé à chaque fois sans exception que l’envie poindra le bout de son nez.

Tu m’as bien comprise ? »

Même si je n’en revient pas d’entendre de tels mots, il ne me faut que quelques secondes pour intégrer ce qu’ils veulent dire… J’écarte mes cuisses largement en face de toi et je commence à me caresser…

« Voilà… C’est exactement ce que j’attends de toi… »

Tu te penche vers moi pour l’embrasser langoureusement à pleine bouche, tes doigts trouvent mes tétons et les étirent doucement… Il ne me faut que quelques minutes pour que de longs jets puissants se rependent sur mon ventre alors que je m’écroule sur le tapis en tremblant de plaisir…

Les jours qui suivent, il est rapidement devenu évident qu’il fallait définir des « moments de masturbation possible ». Simplement pour que tu n’aies pas à t’interrompre lorsque tu étais occupé : A l’évidence, tu n’avais pas mesuré le nombre de fois par jours ou « l’envie pointe le bout de son nez ». Mais une fois ce détail réglé, les semaines passèrent dans de multiples jeux masturbatoires puisque très vites, tu te mis à ajouter accessoires et mises en scènes te permettant de prendre toi aussi le plus de plaisir possible au spectacle que je t’offrais.

Les deux mois passèrent vite. Et un soir, alors que les yeux bandés, je venais de nettoyer mon sperme rependu sur ton sexe en te faisant jouir, en reprenant tes esprits dans mes bras, tu me glissas doucement :

« C’est le moment mon chat, tu veux savoir ce que j’ai préparé pour toi ? »

La question est simplement rhétorique, et sans attendre de réponse, tu poursuis.

« Tu es parfaitement prêt à entendre et surtout à décider, alors voilà de quoi il s’agit. Cela fait des années que tu me dis que ta queue est à moi. Et des années que je la considère comme telle, tu es d’accord ? »

« Oui, bien sûr que je suis d’accord ma reine chérie, avec le compteur c’est même plus vrai que ça ne l’a jamais été ! »

« Et bien il est aujourd’hui possible d’aller encore plus loin… Comme pour la dernière fois, je ne veux pas t’expliquer dans les détails parce que je veux que si tu acceptes, ce soit aussi par confiance en moi, mais voilà ce que je peux te dire :

Ce que j’ai prévu est une nouvelle intervention chirurgicale. Plus lourde cette fois. Tu auras besoin de plusieurs semaines de convalescence. Mais à l’issus, ta queue sera VRAIMENT ET PHYSIQUEMENT à moi quand je le voudrais… Cela veut clairement dire que si je le veux, quand je le veux, je pourrais physiquement te priver de ta queue…

« Si je ne l’ai plus, c’est que tu l’aura coupé ? » , « tu veux faire de moi un eunuque ?

Ton large sourire m’indiqua que je faisais fausse route.

« Bien sûr que non mon chéri ! J’aime bien trop quand tu t’en sers pour que je t’en prive tout le temps !! Mais oui, si j’en ai envie, je pourrais faire en sorte que tu ne l’ai plus et que tu ne la sente même plus. »

« Je t’avoue que je ne comprends rien du tout ma Reine chérie. En résumer, tu me demande d’accepter une opération que fera que si tu le veux et quand tu le veux, ma queue ne sera plus physiquement à moi, qu’elle sera détachée de mon corps mais que tu pourras la remettre en place ? Une queue « amovible » en quelque sorte ? »

« Oui ! c’est exactement ça… Même s’il y à mille autres applications, en résumer c’est ça. »

Je compris alors la nécessité d’avoir la plaine possession de toute ma volonté pour prendre une telle décision. Et même si mon premier élan fut de te suivre les yeux fermés, je te demandais quelques jours pour y réfléchir.

« Bien sûr mon chat… L’opération est programmée dans 15 jours et si tu la refuse, je ne t’en voudrais pas du tout et cela ne changera absolument rien entre nous… »

« Et si je l’accepte ? »

« SI tu l’accepte ? Et bien je crois que ça changera absolument tout… Mais en mieux encore… »

Je ne mis pas 15 jours pour prendre ma décision. Mes réflexions ne m’emmenèrent pas du tout dans mes phantasmes ou les tiens, mais bien plus simplement vers un constat sans appel : Tu es la Femme de ma vie , de toute ma vie. A quoi peut bien servir ma queue si ce n’est par toi, pour toi et avec toi ! Alors si tu avais envie d’un nouveau chemin, je n’avais aucun argument pour ne pas une fois encore te suivre les yeux fermés… Et donc, si demain doit s’écrire avec toi, il n’y aura que du bonheur à l’écrire avec cette « invention » issue de tes envies ! Et si ce devait être sans toi, si tu devais me quitter, à quoi pourrait bien me servir une queue dressée depuis temps d’années à ne répondre qu’à toi…

Aussi, un soir, alors que nous étions enlacés après avoir fait l’amour, je te posais une ultime question :

« Dis moi ma chérie, avec cette opération, le compteur fonctionnera toujours ? » 

« Oui, oh que oui il fonctionnera toujours ! »

« Alors c’est d’accord mon amour… On est parti pour de nouvelles aventures ! »

Et nous refîmes l’amour …

A suivre….

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